Peut-on voir un psy quand on est en quête du sens de sa vie

La quête de sens est une recherche de profondeur, et d’authenticité. Un psy peut vous aider à conserver votre singularité. Voici comment.

Les femmes que j’accompagne cherchent toutes leur juste place.

Certaines sont souffrantes, se sentent fragiles et n’arrivent pas à percevoir l’origine, ni le contour de cette souffrance. Elles ne se sentent pas au bord du gouffre, mais vivent avec une anxiété, une angoisse qui se manifeste par une irritabilité quotidienne, une insatisfaction permanente, des conflits en famille, un sentiment de ne plus se reconnaître parfois, une difficulté à trouver un équilibre au quotidien souvent.

Elles cherchent un professionnel qui pourrait les aider à retrouver harmonie et joie, à mieux se connaître et se comprendre. C’est ce qui les mène vers moi. Il arrive toutefois, quand cette souffrance est trop vive et semble ancienne, que je leur recommande plutôt une psychothérapie.

La quête de sens, ou quand « quelque chose cloche »

D’autres ne cherchent ni la “normalité” ni la guérison. Elles se disent même plutôt gâtées par la vie.

Et pourtant, pour elles, quelque chose cloche : comme une sensation de se trouver à l’étroit dans leur propre vie. Elles aspirent à vivre leur vie en grand et non plus à vivoter. Elles ont la sensation que leur vie manque de sel, et bien souvent de sens. Elles ne veulent plus se mouler au projet des autres, ni au désir des gens de leur entourage, mais elles veulent s’accomplir dans ce qu’elles ont de plus personnel. Ou alors elles constatent qu’elles se retrouvent trop souvent avec un réservoir de ressources vide, ce qui fait émerger la question du sens de leur vie : « si vivre me fatigue autant, à quoi bon ? ».

Toutes, elles se demandent : « est-ce une raison suffisante pour aller voir un psy ? De quoi je me plains, moi qui ai tout pour être heureuse ? »

Blandine, ou la course insensée

Je pense à Blandine qui a continué à travailler, en même temps qu’elle a eu des enfants, et qui, au bout de quelques années, se plaint de courir d’école en rendez-vous médical, en passant par son travail. Même l’organisation des vacances à venir est une corvée, faite trop vite. Les années passent et le tout lui procure un sentiment de vacuité : “tout ça pour pousser mes enfants à faire de bonnes études et qu’ils se retrouvent, comme moi, enchaînés à une vie intéressante, certes, mais sans respiration : quel est le sens de tout ça ?”

Fleur, ou le sens dilué

Je pense à Fleur, artiste dans l’âme, mais qui ne sait plus prendre une décision sans demander des avis à tout son entourage, qui se compare aux autres sans cesse, se trouve nulle à chaque fois. Elle

  • ne trouve plus de sens à sa vie, ni de signification à ses choix, ni de direction à prendre.
  • ne parvient plus à plonger en elle pour y trouver les moyens de se démarquer des diktats de son milieu et développer une écriture, une façon d’enseigner qui honore sa créativité et lui semble juste.
  • en rêve, mais elle ne sait pas comment s’y prendre.

Delphine, ou les ressources asséchées

Je pense à Delphine, médecin urgentiste, débordée par les bébés à soigner à l’hôpital, elle-même mère de jeunes enfants, et qui met toutes ses compétences et tout son cœur dans son boulot, au risque de s’oublier complètement. Elle se sent à sa place dans sa vie de famille comme dans sa vie professionnelle, elle sait la valeur de son travail, elle aime son métier. Mais à force de donner tant aux autres elle a le sentiment de s’assécher, de s’appauvrir. Pourtant elle ne veut rogner sur aucun aspect de sa vie. Comment faire alors pour retrouver sens et motivation au quotidien ?

Ségolène, ou la vie en accéléré

Je pense à Ségolène, qui a fait des études longues dans une école prestigieuse, qui s’est interrompue pour s’occuper de ses enfants pendant un temps, et qui, au bout de quelques années, ne sait plus vraiment ce qu’elle veut justement : reprendre le travail comme avant, au risque de ne plus voir ses enfants ? changer de travail, mais pour faire quoi ? rester auprès de ses enfants et trouver une façon de s’y épanouir ? Elle se sent comme un cube qui essaie de modifier ses angles pour arriver à entrer dans le rond qu’est sa vie en ce moment. Elle ne voit pas comment faire autrement.

De l’adaptation aux autres à la création de sens

Mon travail avec elles consiste à prendre le contre-pied : au lieu, comme le fait Ségolène, de chercher à s’adapter à son environnement, je vais les aider à créer un art de vivre qui leur permette de vivre leurs valeurs et de laisser s’exprimer leur nature profonde. Cela implique d’apprendre à mieux se connaître, à s’affirmer, à poser leurs limites, à parler de ce qu’elles veulent, à faire des choix, à mettre des priorités, à se respecter, à nommer ce qui compte pour elles, et à se faire respecter des autres.

Cela passe par la connaissance de leurs besoins et valeurs, la relation au corps, la relation aux autres (mari, enfants, belle mère etc… ), leur façon de vivre leur métier, leur rapport au temps et le poids de la charge mentale dans leur vie.

Il est loin le temps où l’on considérait que “les psys, c’est pour les fous”.

Un psychologue peut aussi aider à honorer ses aspirations, réaliser son potentiel, re-choisir le sens de sa propre vie, faciliter la prise de décisions, remettre de la légèreté dans les quotidiens bien chargés.

Pourquoi la quête de sens ne serait-elle pas un motif légitime pour consulter un psy ? Et si ces demandes, de plus en plus fréquentes, de femmes qui “ne vont pas si mal” mais qui veulent vivre leur vie en grand, étaient une forme de résistance au prêt-à-penser qui domine notre société régie par les lois des réseaux sociaux ?

La quête de sens est aussi une recherche de profondeur, et d’authenticité. Ces femmes qui viennent me voir ne veulent plus faire de concession sur leurs valeurs. Je suis touchée par ces femmes qui se font aider d’un psy pour conserver leur singularité. J’y vois une magnifique façon de s’honorer elles-mêmes, et d’honorer la vie.

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Valérie de Minvielle, psychologue clinicienne et créatrice de Ma Juste Place

Valérie de Minvielle, psychologue clinicienne

J’ai à cœur d’accompagner sur le chemin de leur juste place les femmes qui, à force de vouloir assurer sur tous les fronts, s’épuisent et font l’inverse de ce qui compte pour elles. En m’appuyant sur vingt ans d’expérience professionnelle en tant que psychologue et sur mon expérience de vie, j’ai mis au point une méthode sur mesure qui vous permet de bâtir une vie conjuguant sens et plaisir. Vous repartirez de chaque séance avec une vision plus claire de vos enjeux et des actions concrètes pour avancer.

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