En février 2023, j’ai été interviewée par une journaliste sur la notion de place pour le Figaro.

Vous trouverez les liens vers l’article en entier à la fin de cet article.

J’ai trouvé ses questions passionnantes.

Elle s’est demandé avec moi si « trouver sa place » était une question qui nous tout au long de la vie, non seulement lorsqu’on est jeune et qu’il nous faut trouver une orientation professionnelle, fonder une famille éventuellement, mais plus tard, lors des moments de transition de sa vie.

J’ai été touchée par cette question d’autant plus que je vois certaines femmes revenir toquer à la porte de mon cabinet des années après avoir été accompagnées. Elles constatent qu’elles se sentent à nouveau en décalage avec elles-mêmes, et presque timidement, comme si elle faisaient là un aveu d’échec.

Alors que pour moi c’est un signe qu’elles ont avancé puisqu’elles cherchent à comprendre cette sensation de décalage qui les empêche d’être en relation comme elles aimeraient. Aux autres et à elles-mêmes. Car trouver sa place n’est pas définitif ! Il ne s’agit pas de trouver un bon fauteuil bien chaud pour s’y caler sans plus bouger jusqu’à la fin de ses jours.

Alors à quoi sait-on qu’on a trouvé sa place ?

C’est une des questions de la journaliste, à laquelle j’ai répondu, parlant de la sensation d’être à sa juste place. Vous aurez des détails dans l’article, ainsi que la réponse de la philosophe Claire Marine, elle aussi interrogée sur le sujet.

La question de la place est-elle plus sensible aujourd’hui qu’autrefois ? Encore une question passionnante, dont nous avons longuement parlé. Vous en aurez un résumé dans l’article.

En voici les premières lignes, et si vous préférez tout lire d’un coup, alors il suffit de cliquer sur le lien après cet extrait pour accéder à la version en PDF de l’article :

« Ne pas parvenir à trouver sa place dans sa famille, au travail ou tout simplement dans ce monde… Sur les forums internet ou dans les cabinets des psys, cette plainte revient souvent, quel que soit l’âge, et pas seulement à celui où nous choisissons notre orientation professionnelle ou un(e) conjoint(e). «La question de la “place” est devenue plus centrale dans nos vies car nous avons beaucoup plus de liberté pour la choisir, analyse la psychologue Valérie de Minvielle. Autrefois, elle était assignée d’office: on naissait dans une famille, un village, une tradition religieuse ou un groupement professionnel qui déterminaient en grande partie notre vie ou nos aspirations. Tout cela a volé en éclats, notamment avec l’explosion des carcans en mai 1968.»

Tout au long de notre existence, c’est souvent dans l’appartenance à un groupe que nous nous sentons légitimes, utiles, intégrés. «La question de la place résonne à tout âge, depuis la cour de récréation de l’école maternelle jusqu’à la retraite, où l’on souffre parfois de se sentir seul et inutile, analyse la philosophe Claire Marin… »

Si vous êtes abonné(e) au Figaro, vous trouverez l’article en cliquant ici :

Trouver sa place: la quête de toute une vie? (lefigaro.fr)

Si vous n’êtes pas abonné(e) et que vous voulez lire l’article en entier, merci de suivre ce lien vers le PDF

Et pour lire encore sur le sujet,

• Le livre passionnant de Claire Marin : « Être à sa place », paru en 2022 aux éditions de l’Observatoire
• Mon livre : « Trouver ma juste place – dans le quotidien de 7 femmes inspirantes », paru en 2020
• Mon deuxième livre à paraître en septembre 2023 : « Imparfaites et heureuses ! Le livre de chevet des mamans – Les réponses d’une psy pour trouver sa juste place »

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