Pandémie, confinement : j’ai peur
L’autre jour, j’ai regardé les informations au journal télévisé, chose que je n’avais pas faite depuis plusieurs années. J’ai été horrifiée. Moins par les proportions que prend cette pandémie et ses conséquences que par le contenu des reportages qui, les uns après les autres, éveillaient tous une même émotion, dans une mise en scène spectaculaire : la peur.
La peur est une émotion qui marche plus souvent que d’habitude à nos côtés depuis trois semaines. Toutes les femmes que j’accompagne m’en parlent.
Parfois, elle a un objet précis, comme Anne, qui me dit :
« Je suis indépendante et j’ai dû fermer ma boîte, j’ai peur de ne pas pouvoir ouvrir à nouveau » ?
D’autres fois elle a une forme diffuse, qui vous occupe le cerveau, vous rendant hypersensible à tout, sans que vous sachiez exactement ce que vous craignez, comme Lucie qui me dit :
« Je n’ai pas peur pour mon mari ou nos enfants, mais je vis avec un sentiment global de peur qui me prend aux tripes au petit matin et ne me laisse pas me rendormir ».
A PARTAGER
CES ARTICLES PEUVENT VOUS INtéresser
Valérie de Minvielle, psychologue clinicienne
J’ai à cœur d’accompagner sur le chemin de leur juste place les femmes qui, à force de vouloir assurer sur tous les fronts, s’épuisent et font l’inverse de ce qui compte pour elles. En m’appuyant sur vingt ans d’expérience professionnelle en tant que psychologue et sur mon expérience de vie, j’ai mis au point une méthode sur mesure qui vous permet de bâtir une vie conjuguant sens et plaisir. Vous repartirez de chaque séance avec une vision plus claire de vos enjeux et des actions concrètes pour avancer.
En savoir plus