Comment faire les bons choix ?

Avez-vous la sensation de faires des choix qui ne vous ressemblent pas ? Dans cet article, voici des conseils pour faire les bons choix.

“Comment être sûre que je fais les bons choix ?” est une question que l’on me pose souvent, à l’issue de conférences, ou pendant les séances offertes. C’est un travail qui demande du temps en effet, et que je propose aux femmes que j’accompagne quand elles ont plusieurs séances avec moi. Mais il arrive que la question émerge dans une séance unique, ou même, comme ici, lors d’une séance après la formation en ligne : “Trois semaines pour vous remettre au centre de votre agenda”.

Cela s’est produit pour Séverine et Camille lors d’une séance que je leur ai offerte à chacune après qu’elles aient suivi cette formation en ligne.

Pour chacune d’entre elles, la réponse à la question : “comment faire les bons choix” est passée par une autre question, qui me tient à coeur : “quels sont mes besoins fondamentaux ?”. Voici comment nous avons cheminé.

Séverine, ou ce que cache son besoin de clarté

Séverine m’annonce que la formation en ligne lui a permis de prendre conscience de son tyran intérieur qui lui assène toute la journée des “il faut, je dois”. Elle ajoute que la formation lui a aussi permis de comprendre ce qui plombait ses journées et d’adapter son planning autrement.

Le résultat ? “j’ai la sensation de respirer alors que j’étouffais, et le reste me fatigue moins car je le subis moins”, me dit-elle.

Comme point à améliorer, elle évoque ceci : “je vois tout ce qui n’a pas été fait, et comme je travaille à la maison, j’ai besoin d’y voir clair. Globalement d’ailleurs, j’ai un besoin de clarté”.

A partir de ce besoin de clarté, nous avons cherché à définir ses trois besoins fondamentaux.

En discutant, nous trouvons que ce besoin de clarté recèle deux besoins distincts : celui d’efficacité, et celui de beauté.

Nous avons pris quelques minutes pour définir le troisième besoin fondamental de Séverine : un besoin d’expression.

Qu’est-ce que cela veut dire ?

Cela veut dire que Séverine a besoin, pour “fonctionner” au mieux, de se sentir efficace, de produire de la beauté ou d’être entourée de beauté, et de pouvoir s’exprimer. Ces trois besoins nourrissent son petit moteur intérieur. S’ils ne sont pas nourris, elle va se sentir comme “en panne”. Séverine carbure à l’expression d’elle-même, la beauté, et la sensation d’être efficace.

Elle peut alors relire ses choix à l’aune de ces trois besoins.

Sa vie professionnelle lui offre de nourrir ses besoins fondamentaux à plein : elle est artiste-peintre. En revanche, ils sont moins nourris par sa vie familiale telle qu’elle la vit en ce moment. Nous pouvons alors chercher ensemble ce qui permettrait de nourrir ses besoins dans le cadre familial ou personnel.

Connaître ses besoins fondamentaux va aussi l’aider à prendre des décisions : ils seraient comme un tamis ou une boussole aidant aux décisions : ce choix (de boulot, de maison, etc..) va t-il me permettre de nourrir mes besoins ? Si non, est-il vraiment un bon choix ?

A la fin de la séance, il m’a semblé qu’elle était dans une énergie très différente, sautillante, légère. Elle m’a dit “ces 3 besoins, c’est exactement moi” puis : “cette séance m’aura apporté le sentiment que je peux aller beaucoup plus loin, que je peux œuvrer pour ma vie par moi-même, notamment en veillant à ce que mes besoins fondamentaux soient suffisamment nourris. Je sais qu’ils vont m’aider à faire les bons choix”.

Camille, ou quand le besoin d’ordre devient tyrannique

Camille vit en Suisse avec son mari et leur fille âgée de 2 ans.

Elle travaille en tant que comptable à temps partiel depuis chez elle. Elle a un petit bureau pour elle dans un recoin d’escalier à l’étage.

Elle dit qu’elle sent bien que le secret réside dans le fait de faire des choix mais elle n’y arrive pas. Elle est organisée et perfectionniste, et se plaint de porter la charge mentale de toute la maisonnée. Elle a l’impression de n’avoir aucun temps pour elle en-dehors du travail, et de passer sa vie à s’occuper de celle des autres.

La formation qu’elle a suivie lui a permis d’identifier que le problème tourne autour de deux éléments :

  • La répartition des tâches, inexistante : « mon mari fait plein de choses mais il ne pense pas aux choses : il fait les courses, mais c’est moi qui vérifie ce qui reste dans les placards, fait la liste pour les courses, et imagine les menus”.
  • Le temps quotidien passé à ranger : « si je m’écoutais, je rangerais tout, tout le temps ». Elle ajoute que cette activité lui pèse.

Je cherche à comprendre ce qu’elle range et pour quoi elle range, c’est-à dire pour répondre à quel besoin. Je cherche aussi à en savoir plus sur cette incapacité à faire des choix qu’elle évoque au début de la séance.

1 – Pour quoi elle range ? répondre à quel besoin chez elle.

Je demande à Camille comment elle travaille. Elle me dit que son bureau, même quand elle travaille, n’est jamais vraiment désordonné. Elle parle de l’ordre comme une nécessité. C’est probablement chez elle un besoin fondamental, donc à reconnaître et estimer, et faire valoir.

2 – Que range-t-elle ? J’apprends que ce qu’elle range le plus sont les jouets de son fils et les petits objets de son mari.

Pour les jouets de son fils, nous discutons de pistes de solution comme d’instaurer les jouets tournants sur 1 mois, ou l’installation dans le salon d’un panier pour y ranger les jouets qui trainent avant de les mettre dans la chambre.

Quant aux petits objets de son mari, elle imagine les termes d’une discussion apaisée avec lui autour de leurs besoins réciproques pour trouver une voie d’entente à ce sujet.

3 – Puis je m’intéresse à cette incapacité de faire des “bons choix”.

Séverine me dit qu’elle a du mal à faire des choix car elle ne veut faire de concession sur rien, elle a besoin de tout contrôler. Je réalise que lâcher prise veut dire pour elle tout lâcher : « si je lâche, ça sera encore pire, je serai ensevelie sous une montagne de linge et papiers, et j’aurai encore plus à faire pour tout rattraper”.

Je lui explique que lâcher prise ne veut pas dire tout laisser tomber, mais se décrisper. J’ai consacré un chapitre entier de mon livre “imparfaite mais heureuse” à ce sujet du lâcher-prise.

Je demande à Séverine : “Qu’est-ce que le fait de tout contrôler vous coûte ?” Elle répond : “Beaucoup d’énergie – je suis tout le temps fatiguée – du temps pour moi : je n’en ai plus – des disputes avec mon mari”

“Alors, dis-je, si les bénéfices du lâcher-prise étaient de retrouver du temps pour vous, de l’énergie, et des moments de détente avec votre mari ? Comment vous sentiriez-vous ? Et ce temps pour vous, vous en feriez quoi ?” La réponse jaillit : “ Du yoga et de la lecture !”

Séverine a pris conscience que l’ordre est chez elle un besoin alors qu’elle voulait changer « trouver une solution pour supporter le désordre ». Elle repart avec deux idées fortes : l’avantage à essayer de lâcher prise, et l’idée de s’accepter comme elle est pour vivre avec son besoin plutôt que d’essayer de se changer.

En conclusion

Nommer ses besoins fondamentaux fait retomber la pression en même que cela apporte une forme de réassurance à celle qui les nomme. C’est également un excellent moyen de jauger un choix avant de s’y lancer : ce choix, que je m’apprête à oser, va-t-il me permettre de nourrir mes besoins fondamentaux ou pas ?

Et si vous avez la sensation de faire des choix qui ne vous ressemblent pas, la formation en ligne “Trois semaines pour vous remettre au centre de votre agenda” est faite pour vous !

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Valérie de Minvielle, psychologue clinicienne et créatrice de Ma Juste Place

Valérie de Minvielle, psychologue clinicienne

J’ai à cœur d’accompagner sur le chemin de leur juste place les femmes qui, à force de vouloir assurer sur tous les fronts, s’épuisent et font l’inverse de ce qui compte pour elles. En m’appuyant sur vingt ans d’expérience professionnelle en tant que psychologue et sur mon expérience de vie, j’ai mis au point une méthode sur mesure qui vous permet de bâtir une vie conjuguant sens et plaisir. Vous repartirez de chaque séance avec une vision plus claire de vos enjeux et des actions concrètes pour avancer.

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