Comment alléger la charge mentale de la rentrée ?

La rentrée des classes comporte son lot de tâches à accomplir, et vous n’avez qu’une envie : alléger votre charge mentale. Préparatifs, achats de fournitures, inscriptions aux différentes activités, organisation des journées… La to-do list s’allonge, et avec elle la charge mentale s’alourdit. Mais en prenant un peu de recul il est tout à fait possible de vivre une rentrée sereine et un quotidien facilité. Pour cela voici la clé : vous délester. Je vous explique comment faire.

Quelle aide pour alléger votre charge mentale ?

Certaines femmes que j’accompagne accomplissent tellement de tâches dans la journée qu’elles ne savent pas quelle aide les soulagerait le plus. Voici quelques astuces qui devraient vous aider à y voir plus clair.

Faites un bilan de l’année passée

Si vous aussi êtes dans le flou, essayez d’identifier les tâches qui, en matière de gestion de la maisonnée, vous ont pris le plus de temps l’an dernier. Est-ce que ce sont plutôt les tâches ménagères ? L’organisation des moments en famille ? Les courses et la cuisine ? Ou encore les aller-retours pour conduire les enfants à leurs différentes activités ? Vous poser la question de ce que vous avez trop enduré va vous donner une idée du type d’aide que vous rechercherez en priorité.

De plus, au cours des années précédentes vous avez peut-être déjà mis en place des routines qui vous ont aidé d’une façon ou d’une autre. Quelles habitudes ont fonctionné ? Quels changements n’ont pas apporté les résultats escomptés ? Quels sont les points les plus bloquants dans votre quotidien, ceux que vous aimeriez changer ? En prenant un peu de recul, vous verrez des réponses se dessiner.

Pour ma part, je me suis rendu compte il y a quelques années que l’aide que j’appréciais le plus concernait la cuisine. Ce qui me soulageait au quotidien était de pouvoir manger des aliments sains et savoureux, sans avoir à cuisiner, ni à penser à la préparation des repas. Cela fait donc plusieurs années que j’ai privilégié l’aide en cuisine, et que je n’ai quasiment plus d’aide pour mes enfants.

Osez le changement

Oser amener du changement dans vos habitudes peut être extrêmement libérateur. Voici un exemple avec cette femme, mère de 5 enfants. Très investie dans leur éducation, elle avait le sentiment d’en avoir trop fait pour eux l’an dernier, au détriment de son temps personnel. Les colonies d’été arrivant, je l’ai donc encouragée à lâcher du lest et à laisser ses enfants – même les plus petits – faire leur valise seuls. Un vraie soulagement selon elle :

« Ouf, je me suis contentée de superviser les travaux finis, c’est tout, et j’ai pu passer mon après-midi à créer, ce que j’adore ».

Je lui ai donc proposé d’aller un cran plus loin en déléguant à ses enfants de nouvelles tâches, mais aussi en abandonnant la supervision des valises. Après tout, si il manque une brosse à dents ou une culotte, tant pis. Les enfants apprendront à se débrouiller une fois sur place, et y penseront pour la prochaine valise.

A votre tour, si l’an dernier vous avez essayé un nouveau système de sanctions ou de récompenses avec vos enfants, faites le bilan de ce qui vous a semblé intéressant et ne gardez que le meilleur.

Écoutez vos envies et votre ressenti

Parfois la réponse est sous vos yeux, mais vous ne prenez pas le temps de vous poser la bonne question : qu’est-ce j’aime faire au quotidien ?

Une des femmes que j’accompagne n’aime pas vraiment jouer avec ses enfants et tente de les occuper « de loin », tout en préparant le dîner.

« Non, je ne peux pas jouer avec vous, je dois cuisiner ».

Une organisation qui ne satisfait personne et la désespère.

Je réfléchis donc avec elle, et l’amène à se poser les bonnes questions : aime-t-elle préparer le repas ? A-t-elle besoin de faire une chose à la fois ? A-t-elle besoin de calme ?

Il ressort de notre recherche qu’elle a avant tout besoin d’être entièrement dédiée à sa tâche. La solution serait donc pour elle d’avoir une aide qui pourrait jouer avec ses enfants, une étudiante par exemple. Une solution qui lui permettrait d’être tout à sa tâche lors de préparation des repas le soir, pendant que ses enfants seraient occupés avec la jeune fille.

Autre cas de figure : Marion, qui croule sous le linge et les lessives. Je lui demande alors si la chose qui la fatigue le plus est la tâche en elle-même, la façon dont elle l’accomplit, ou encore la raison pour laquelle elle la fait. En réfléchissant, elle réalise que ce qui lui pèse le plus, c’est le moment et la façon de le faire : s’occuper du linge le soir, alors qu’il y a tant à faire, la décourage.

Redessinez votre emploi du temps pour alléger votre charge mentale

Reprenons l’exemple de Marion. Suite à notre rendez-vous, nous avons choisi de réorganiser son emploi du temps pour que les lessives s’intègrent mieux dans le quotidien de sa famille, et lui pèse moins.

Elle compte pour cela demander plus d’aide de la part de ses enfants et de son conjoint sur le plan ménager (notamment en ce qui concerne le rangement). De plus, elle a décidé d’améliorer sa gestion des lessives en s’y prenant le matin plutôt que le soir, et en ajoutant un rituel d’écoute de podcasts lorsqu’elle étend le linge.

Ainsi, à l’image de ce que ces femmes ont mis en place, il y a plusieurs façons d’alléger votre charge mentale.

6 étapes pour alléger votre charge mentale à la rentrée

A travers ces différents exemples, nous pouvons donc identifier 6 étapes pour arriver à vous délester l’esprit :

  • Cherchez ce qui vous pèse le plus.
  • Identifiez et perpétuez ce qui a fonctionné.
  • Voyez dans quel domaine des rituels vous allégeraient.
  • Comprenez ce qui vous pèse réellement : la tâche ? Le moment où vous l’accomplissez ? La façon dont vous la réalisez ?
  • Pensez à qui vous allez demander de l’aide : un membre de votre famille ? Une aide extérieure comme une femme de ménage ? Une voisine  ?
  • Déterminez à quelle fréquence vous allez demander de l’aide : de façon quotidienne, hebdomadaire, lors d’occasions spéciales ou pendant les vacances scolaires ?

Essayez de réfléchir sans vous limiter dans un premier temps, comme si vous aviez accès à toutes les aides possibles. Ce n’est qu’après avoir identifié la ou les aides idéales à mettre en place cette année que vous vous poserez les questions d’ordre pratique. Dans un deuxième temps, vous ferez entrer en balance les ressources dont vous disposez (budget, personnes aidantes, etc..) et vos contraintes. 

Le troisième temps sera celui du passage à l’action !

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Valérie de Minvielle, psychologue clinicienne et créatrice de Ma Juste Place

Valérie de Minvielle, psychologue clinicienne

J’ai à cœur d’accompagner sur le chemin de leur juste place les femmes qui, à force de vouloir assurer sur tous les fronts, s’épuisent et font l’inverse de ce qui compte pour elles. En m’appuyant sur vingt ans d’expérience professionnelle en tant que psychologue et sur mon expérience de vie, j’ai mis au point une méthode sur mesure qui vous permet de bâtir une vie conjuguant sens et plaisir. Vous repartirez de chaque séance avec une vision plus claire de vos enjeux et des actions concrètes pour avancer.

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